Quand on est malade



Cela fait maintenant deux jours que je suis malade. Genre de la fièvre, très sympa, un coup je reste 25 minutes sous la douche brulante un coup j'ai envie de me jeter dans un lac glacé tellement je crève de chaud, j'ai la gorge en feu; le cou qui me tire et des courbatures... Bref, je dois avoir une angine un peu méchante, je sais pas. En tout cas ma tête me cogne, genre à la seconde où j'écris une sirène de pompier résonne juste en bas de chez moi mais dans ma tête c'est comme si elle avait mis le mode haut parleur dans mon oreille droite. Je souffre ! 

Cela ne m'arrive jamais d'être malade. Deux ans que je passe l'hiver sans un petit rhume, sans même une petite toux bien grasse, non, je résiste. J'ai toujours cru que c'était parce qu'à force de prendre le métro, je chopais en petite dose plein de microbes, ce qui me permettait d'être immunisée. Mieux que les vaccins, prenez le métro, donc. Et puisque je ne suis jamais malade, ces derniers jours c'est simple, j'ai l'impression d'agoniser.

Je ne comprends pas pourquoi ma mère ne décroche pas dans la seconde quand je l'appelle, elle devrait être un peu plus au taquet sur mes dernières volontés. Je regarde toutes mes photos, l'air nostalgique, comme si c'était la dernière fois que je voyais mes amis, entre deux films navets avec Cameron Diaz. J'en profite pour me plaindre à mort, je raconte à tout le monde que j'ai de la fièvre, mais que je suis une warrior parce que je vais à la prépa quand même (pour contaminer tout le monde à quelques semaines du concours, ça fera moins de concurrents) (je suis peu être fiévreuse mais je n'ai pas perdu le nord) (je rigole). 

Tout ça pour dire, c'était sympa d'être malade quand on était petits, on se faisait bichonner, mamie ramenait des tonnes de viennoiseries pour qu'on mange un peu, on allait pas à l'école et on trouvait ça cool de rester toute la journée en pyj' à regarder des dessins animés. Mais à 20 ans, quand on est malade, on stresse parce qu'on peut pas avancer sur son exposé qui est mardi, ni sur son concours qui approche si vite, on est obligé de se nourrir tout seul, et le seul truc qu'on a pas la flemme de se préparer, ce sont toujours des soupes (l'avantage : être malade deux jours et perdre deux kilos) (pratique). Il faut se trainer soi même à la pharmacie, appeler toute seule son stage pour prévenir qu'on est pas bien et que par conséquent, on viendra pas. (il faut bien s'entrainer sur la petite voix avant). 

ps : comme je suis malade, j'ai pas relu les fautes. (quand on est malade, on a toujours une bonne excuse non?)

10 commentaires:

  1. allez courage !!!!!!!!!! dodo dodo dodo et dodo !

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    1. c'est bon je suis de nouveau sur pattes :) grâce à beaucoup beaucoup de doliprane...

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  2. La fièvre késako ? Ca fait des années je crois bien que je n'en ai pas eu... Je crois bien que je serai dans le même état que toi la prochaine fois du coup !
    Courage et... mange bien ta soupe ! (paraît que ça fait grandir en plus !) (comment ça c'est pas vrai, on l'aurait menti ?)

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  3. Il te faut un larbin .. euuh un mec pardon

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  4. Hey mais attends : j'avais commenté cet article... Là je reviens voir si tu m'avais répondu et mon com n'apparaît pas. Bref, je me rappelle plus ce que je racontais, mais il a dû y avoir une couille dans le pâté je crois. Ou alors je me suis trompée dans les captcha !

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  5. "Perdre 2 kilos" : la seule raison pour laquelle je consens, une fois de temps en temps, à tomber (un peu) malade...

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  6. Et c'est là que je me rends compte que je suis quasiment jamais malade aussi !
    Classe !

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