C'est l'été qui revient


En ce moment, comme il fait beau, j'ai l'impression que tout le monde transpire de joie et de bonne humeur, que les gens paraissent heureux, que les sourires niais se font de plus en plus fréquents. J'ai l'impression que de jour en jour, le nombre de ceux qui tombent amoureux double, voire triple, les hormones s'emballent et ça me fait penser à la période lycée, quand les couples se formaient, vers avril-mai. (mais bon là tu vois avec le changement climatique tout ça bin il fait 22 degrés dès mars, du coup ça modifie le truc, c'est plutôt vers mars-avril, tu comprends?) (inutile de préciser que cette dernière mesure ne touche pas toutes les couches de la population, y'a des irréductibles gaulois qui passent entre les mailles du filet) (je dis ça comme ça bien sur).

Les garçons semblent toujours aussi surpris à cette période, quand les filles ressortent les jolies robes et les jupes qui virevoltent, pour dévoiler leurs gambettes encore trop blanches, après un hiver sous les jeans. Pourtant, on leur fait le coup tous les ans, mais apparemment ça n'enregistre pas là haut, et je sais de source sure que quand viennent les beaux jours, ils sont contents en pensant aux morceaux de tissus qui vont raccourcir. De notre côté messieurs, on ne s'émoustille pas tant que ça pour un short et quelques poils; mais bon, ça doit faire partir des différences existentielles entre vous et nous qui ne changeront jamais. 


Et donc tout ça, tu vois, ça sent les vacances. A la fac, ils sortent les bières et les merguez, à midi on ne mange plus, on dort sur la pelouse. Pendant les pauses, on ne file plus à BU, on bronze sur cette même pelouse. On se retrouve pour "travailler" dans un parc, et puis finalement on finit par bronzer sur les chaises presque longues du jardin du Luxembourg (c'est là que tu comprends que j'ai pris des couleurs, enfin je crois). Chaque cours passe si lentement, chaque minute qui s'écoule est une invitation à l'école buissonnière, aux promenades et aux bières. Alors que pourtant, on est sérieux hein. Mais là, rester concentré, c'est une torture, quand ton cerveau se conditionne en mode plage, sable chaud, et barboter dans l'eau ! 

Alors on en profite, on se laisse porter par cette vague de printemps, avant de recommencer à pester contre la chaleur qui nous fait briller la peau et contre la moiteur du RER A dès 10 heures du matin. Parce que c'est vrai, quand il fait beau, au départ c'est la joie, l'émerveillement face à la nature, tout ca. Et puis très vite, on déchante et on accepte la hausse de température qu'à la condition qu'il y ai la mer ou la piscine à deux pas, qu'à condition qu'on puisse se trémousser en maillot de bain toute la journée. Mais ça, ça n'arrivera pas avant quelques mois encore. En attendant, patience. Passons nos concours, remplissons nos dossiers, révisons les partiels, dans la joie et la bonne humeur... (j'viens de plomber l'ambiance? Si peu). 



15 commentaires:

  1. Non, mais sérieusement, on ne s'étonne pas de vous voir en jupe, etc... c'est juste qu'on sait toujours s'émerveiller de petites choses nous...
    (Quoique hier dans le métro parisien, on a vu des trucs franchement bizarres niveau fringues, genre ULTRA court que t'as vue sur tout...)

    Breeeef, je hais le beau temps à cause de ce que tu as dit dans le premier paragraphe (je dois faire partie des irréductibles qui, à chaque fois, restent seuls pendant les beaux jours...)

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    1. Oui y'a toujours des filles qui confondent été et plage nudiste, mais bon c'est comme ça, on peut rien y faire sauf éviter de regarder, avant d'avoir des larmes sans faire exprès... En tout cas elles devaient quand même se peler, parce que 20 degrés c'est pas non plus la fête du slip ! (dit elle alors qu'elle a trainé en robe ou en short toute la semaine)

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  2. Je profite à fond car il paraît qu'à Lille, ça se dégrade à partir de ce week end !

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    1. hé bah voilà, on est samedi, et c'est tout gris, à Paris. (hihihi, des rimes en i)

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  3. Profites-en bien, il paraît que ça va pas durer... J'espère qu'on en aura encore au moins un peu ce week-end, pour pouvoir en profiter autrement qu'à la pause déjeuner ;)

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    1. hé bah c'est rapéééé (moi ça m'arrange, comme ça je vois pas les tweets/statuts facebook genre vive le soleil, whaou trop cool de bronzer dans mon jardin en fleurs, alors que personnellement je suis enfermée tout ce weekend pour bosser :p)

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  4. auj j'ai testé ma première journée ss collant sous ma jupe. Il fait un peu froid à l'ombre mais cela sent vraiment l'été au soleil B)
    J'ai mm eu mon premier léger coup de soleil (malgré crème protectrice)
    Profitons

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    1. Pareil, sans collant :) (par contre pas de coup de soleil de mon côté :p)

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  5. Dans 2 semaines t'es free comme un oisillon ?

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    1. LUNDI MON PETIT, LUNDI. enfin je dirais même plus dimanche à 16 heures zérodeux. ça va me faire bizarre ! mais après, j'ai quand meme un truc à rendre pour la fac un peu relou, et surtout si je l'ai réussi ce fucking concours (c'est quand même le but) faudra que je commence à préparer les oraux.

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  6. JE VEUX DES VACANCES. ET SAMEDI JE VAIS MOURIR. NOUS ALLONS MOURIR COMPAGNON !

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    1. au front soldat !! on se soulera pour noyer notre chagrin au pire !

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  7. "Les garçons semblent toujours aussi surpris à cette période, quand les filles ressortent les jolies robes et les jupes qui virevoltent, pour dévoiler leurs gambettes encore trop blanches, après un hiver sous les jeans. Pourtant, on leur fait le coup tous les ans, mais apparemment ça n'enregistre pas là haut" HEYMEN ("amen" avec l'accent américain), j'avais juste mis un petit top sexy y a à peine une semaine et BOUM, je me suis sentie bonnaaasse.

    Bref, vivement les vacs meme s'il y a des sadomaso comme moi qui veulent travailler.

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    1. qui VEULENT? ou qui DOIVENT? parce que y'a une sacré nuance... En tout cas si c'est "vouloir", bin t'es courageuse hein.

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    2. Effectivement, "qui doivent" xD l'honneur est sauf.

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