London's Calling

Il fallait bien commencer par quelque part, quelque chose. Les questions qu'on se pose, quand on écrit son premier article : "heu, faut dire un truc genre hello tout le monde, Anastasia, 20 ans, blabla" ou une présentation trop égocentrique pour être appréciée quelques égarés qui traîneront ici? Alors, bon, comme j'avais pas envie de m'étendre sur ce vaste et passionnant sujet que je suis, j'ai décidé d'écrire mon premier article sur Londres, tout simplement parce que j'y passe mon été. Ceci dit, si vous voulez savoir qui est cette fausse nouvelle blogueuse, suffit de cliquer sur l'onglet "who?" là haut. Voilà, la parenthèse est close... Bonne lecture!




Ou comment assumer de passer son été sous la pluie plutôt que sous le sunlight des tropiques. Ca paraît fou à première vue : plus de fromage ni de vin rouge, de la pluie, tous les copains de l'autre côté de la manche, et un bronzage de rentrée légèrement compromis. Finalement, on s'y fait. On trouve du vin & du fromage, qui coûtent un bras certes, mais on en trouve. La pluie ne dure finalement qu'une dizaine de minutes (5 fois par jour). Les copains sont mobiles et moi aussi. Et puis pour le bronzage, il fait beau aussi en septembre, dans le sud non?

L'avantage de cette ville, c'est que les gens s'en tapent. Ils s'en tapent de ton style, ils s'en tapent de tes cernes, s'en tapent que tu pues, s'en tapent que tu parles fort, s'en tapent que tu les observe. J'ai croisé un sosie de M.J, personne n'a levé les yeux, j'ai aussi vu des obèses avec des hauts au-dessus du nombril, j'ai été la seule dont la mâchoire s'est décrochée dans la seconde. Bon point pour les nanas, ici personne ne siffle, il n'existe pas non plus de phrases comme (excusez la traduction barbare) : "hey gorgeous, give me your 077 biatch!". Ici la drague, ce n'est que dans les pubs et les boîtes. Ça parait surement inconcevable pour la plupart des Parisiens, mais SI, c'est possible. 

Alors la question qu'on se pose, en tant que touriste longue durée : mais pourquoi? Londres, carrefour de cultures, d'origines, un beau melting pot où les gens se respectent et vivent ensemble, malgré le fait que certains quartiers soient plus "indiens" que d'autres (ça sent le poulet tandori à 19h) ou tout simplement déconcertants (Camden Town où se côtoient sans haine aucune punks et rastas...)

Une ville où, en somme, il est très rapide de se sentir bien et un peu chez-soi. Tout le monde peut être Londonien, et c'est ce qui ajoute beaucoup au charme de la mégapole. En plus de ses odeurs de fish & chips aux 4 coins de rue, il y a les weekend passés sur les marchés à chiner un vieux jean jacket, des posters très british ou juste quelques objets d'antiquaire, toutes ces soirées où la musique est bien meilleure que dans les clubs parisiens, les ballades le long de la Tamise en fin d'après midi, les bières le vendredi en sortant du boulot. 





4 commentaires:

  1. Haaa oui j'adore Londres! Quelle chance alors, puis cette mentalité, elle est admirable !
    Bonne continuation :D

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  2. Je partagerai donc des photos de cuisine française via internet, à défaut d'un vrai paquet de gruyère ;-)

    Londres, je connais. J'y suis partie l'année dernière (en septembre également). Sauf que... Je n'ai pas du tout accroché avec la ville et que je n'ai pas réussi à me sentir chez moi. Pour moi, c'était justement ce mélange de culture qui m'a gênée dans le sens où, où que tu ailles tu n'es jamais vraiment chez toi. Tu saisis?

    Bref, je te souhaite en tout cas de bien apprécier la ville et de profiter de la mentalité anglaise bien plus ouverte que la française, c'est certain :-)

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  3. Oui je comprends tout à fait ce que tu veux dire, j'en avais marre de croiser des français à tout bout de champ haha!

    Merci, j'ai hâte de voir la suite !

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  4. J'aime le "come-back", keep writing !

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